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Sur les pas de Stevenson

Sur les pas de Stevenson

Stevenson va nous accompagner tout au long du chemin

Marcher dans les traces de Stevenson est assez original. Déjà parce que je pense que c’est le seul GR en France qui est inspiré par un écrivain, ensuite parce qu’il est rigolo de lire le livre rédigé par ce même écrivain en même temps ou presque et ainsi de se remémorer sur le sentier les aventures et mésaventures de Stevenson et de son âne modestine et enfin la possibilité de le faire avec un âne comme compagnon de route. 

En dehors de cette particularité, le GR est classé comme l’un des plus beaux de France et on comprend vite pourquoi dès que l’on s’éloigne de Puy en Velay. Le paysage est rapidement très joli et les panoramas se diversifient au fur et à mesure des kilomètres. Dans le Velay, on chemine dans les champs de lentille, de seigle et de blé avec au loin la vue sur les montagnes. On a l’impression de marcher dans un patchwork de couleurs, une carte postale à ciel ouvert. En arrivant dans le Gévaudan, on trouve la fameuse forêt du même nom et les champs laissent la place aux arbres à perte de vue d’abord les sapins puis les chênes, châtaigniers et autres. Les rochers se couvrent de mousse et l’odeur des arbres et des fougères accompagnent nos pas. Après le Gévaudan, l’arrivée en Lozère est synonyme des étendues plus « sauvages », des panoramas plus montagneux avec les lumières propres à la montagne. Les villages sont espacés les uns des autres et le chemin monte et descend. C’est donc tout un panel de paysage et de couleurs que nous offrent la première partie de ce chemin de Stevenson. Des paysages qui invitent les randonneurs comme nous à se dépasser et à oublier la fatigue et la douleur dans les pieds. Il suffit de se poser 5 minutes et de regarder autour. 

La jolie église de Pradelles

Finalement les 120 km entre le Puy en Velay et le petit village de Chasserades se font assez bien. Certes, nous parcourons en moyenne une vingtaine de kilomètres par jour mais les dénivelés restent correctes et le chemin est assez large et facile. Je vais dire qu’il y a 2, 3 passages un peu technique dans ce premier tronçon mais rien de bien méchant pour le randonneur qui a l’habitude de marcher régulièrement et qui y prend plaisir. 

Après le Velay et le Gévaudan, la Lozère

En dehors des panoramas et du chemin, la convivialité des habitants et des autres randonneurs font aussi de ce GR un incontournable. Nous avons été très bien accueillis sur toutes nos étapes dans des hôtels, gîtes, auberges parfois simple mais toujours propre et tenus par des amoureux de leur région. Certes, le GR est touristique et ils ne vivent que ce tourisme ou presque mais ils ne le font pas sentir et parlent facilement avec vous, échangent, vous donnent des explications sur leur coin, jouent le jeu d’avoir un parking pour les ânes et une représentation de Stevenson et Modestine chez eux. C’est important de le souligner car j’ai trop vu dans d’autres chemins de randonnées des habitants qui te dévisagent comme un étranger et qui ne t’adressent pas la parole alors qu’ils accueillent les mêmes touristes randonneurs que sur Stevenson. Et puis l’esprit du GR reste les randonneurs eux-mêmes qui se doublent et redoublent, font un bout de chemin ensemble en papotant, te viennent en aide au besoin… C’est pour tout cela que finalement on accepte d’avoir un peu beaucoup mal aux pieds tous les soirs en arrivant et que l’on repart avec bonheur chaque matin.

18/07/2020

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