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30 km pour arriver à Florac, « çà use les souliers »

30 km pour arriver à Florac, « çà use les souliers »

Le village de Pont de Montvert, au départ de la journée

Commençons par la bonne nouvelle du jour, il ne pleut pas et c’est même sous un timide soleil que nous allons passer la journée. Un temps idéal pour randonner entre soleil, nuage et une 20taine de degrés en température. 

C’est donc avec le moral au plus haut que nous partons ce matin pour la plus longue étape de Stevenson, et croyez-moi elle va vraiment être longue. Sur le topo, 28,8 km nous séparent de Florac. Dans les faits, nous allons atteindre les 30, enfin plus précisément les 29,8 km. Le tout avec 735m de dénivelé positif et 1080 m de dénivelé négatif. Les 13 premiers kilomètres vont être presque exclusivement en montée, d’abord dans les prairies, offrant ainsi de jolies panoramas sur les Cévennes et son parc national avant de monter dans la forêt majoritairement de sapin pour arriver non loin de Mijavol. Les 2 derniers kilomètres vont se faire sur les rochers avec les champs de bruyère en fleurs et la magie des montagnes. Nous aurons même la chance d’apercevoir un vautour virevoltant au-dessus de notre tête avant le tant attendu col de Sapinet, notre lieu de pique-nique et un arrêt bien mérité. 

Le petit village de Bedoues et ses ruelles étroites

La seconde partie jusqu’à Bedoues deviendra rapidement un enfer car 10,8 km nous y séparent. 10,8 km de descente sur une piste forestière qui n’en finit pas et qui nous offre aucun point de vue pour nous motiver. Heureusement, en guise de récompense, les fameuse baignoires dans le Tarn (connu dans le monde entier par le film « Toujours Scout ») nous font oublier un temps les jambes et les pieds avant le très pittoresque village de Bedoues avec ses maisons en lazure, ses petites ruelles étroites, sa chapelle Saint Saturnin et sa collégiale. Sur le papier il reste alors 4 km et nous en avons déjà près de 25. Autant vous dire que les pieds commencent vraiment à dire « j’en ai marre » et la fatigue à se faire ressentir. Florac arrive enfin, à la fois comme une délivrance et 2 kilomètres en plus. Car bien entendu, nous logeons dans le dernier hôtel au Sud de la ville et nous devons tout traverser pour y accéder. Dommage car nous n’apprécions pas à sa juste valeur cette petite ville, fatiguée et énervée par les bruits des voitures de la nationale. En tout cas la douche et la nuit sont amplement méritées. 

15/07/2021

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