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Pondicherry, ville blanche, ville noire

Pondicherry, ville blanche, ville noire

Gandhi

Après notre erreur de train, une journée de bus nous attendait pour relier Bengalore à Pondicherry, 365 km. La route s’est faîtes sans encombre. A notre arrivée dans l’ancien comptoir français, nous avons eu la désagréable surprise d’être refoulé du bus nous menant à l’auberge de jeunesse. La raison, le bus était archi bondé et nous ne pouvions monter avec nos sacs à dos. C’est donc en tuc tuc que nous avons du parcourir les derniers kilomètres avant de nous installer dans un hôtel au confort minimal mais propre et surtout pas trop bruyant (ce qui me change de la précédente auberge de jeunesse). Ce matin, nous partons à l’assaut de la ville, cette fois-ci en bus. Pondicherry est séparé en deux. D’un côté, la ville blanche à côté de la baie du bengale où sont concentrés tous les hôtels, les touristes et surtout le quartier dit français et d’un autre côté, la ville noire avec ses magasins et la vie traditionnelle indienne.

Bien entendu, nous ne pouvions pas visiter la ville sans prendre un petit déjeuner à la

Le nom des plaques en Français

française. En fait d’un breakfast c’est plutôt un lunch qui nous attendait dans un des plus vieux cafés de la ville : le café. Cela ne s’invente pas. La ville blanche ressemble un peu au sud de la France avec ses longues rues larges bordées de maison plutôt chic pour l’Inde et d’un bord de mer aménagé en promenade (style promenade à Nice) avec ses palmiers. Bien entendu, ce qui marque aussi se sont les noms de rues en français : rue François Martin, rue Dumas… et quelques enseignes françaises. Pour le reste hormis quelques touristes français, tout le monde parle anglais. C’est sympa d’aller voir ce quartier à la française mais l’ambiance est loin d’être aussi animée qu’ailleurs. Nous partons donc rapidement vers la ville noire avec ses étales à l’indienne, son immense marché coloré… Notre voyage en Inde touchant déjà à sa fin (nous partons dans 6 jours), nous avons commencé à faire quelques petites emplettes. L’occasion de marchander un peu et de rencontrer des indiens.

On retrouve même la gendarmerie à la Française

Des indiens qui à première vue semblent beaucoup moins accueillant et sympathique que dans le Karnataka (province traversé jusque ici). Après l’épisode du bus d’hier, personne semble nous comprendre ou veuille nous aider au bus stand pour trouver notre destination. On nous indique même un mauvais bus. Sur le coup c’est assez intriguant de voir la différence avec le Karnataka. Mais, c’est certain que l’on ne peut pas se faire une opinion avec une seule journée. En tout cas une chose est certaine, ce qui change à Pondicherry se sont les bus. En plus d’être vieux et bruyant, ils sont bondés. Plus on met de personnes mieux c’est. Je me retrouve coincée entre plusieurs indiens, compressée comme un jambon dans un sandwich, avec des voyageurs me mettant des coups dans le vouloir puisqu’il ne me voit pas comme je suis petite. Un voyage assez burlesque à chercher l’arrêt où on doit descendre. Pire qu’à Paris. Enfin, c’est çà l’aventure.

31/01/2011

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