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Mysore, palace de misère

Mysore, palace de misère

Brivadan garden

Pour marquer le début de notre troisième semaine en Inde, nous rejoignons une ville un peu plus grande : Mysore. Dans le bus, nous traversons des villages où règne la pauvreté. Les maisons sont en pailles, les habitants sont à peine vêtus et la saleté est omniprésente. Nous sommes bien dans l’Inde profonde et de toute façon nous le voyons assez vite car les noms ne sont plus écrits en anglais mais en Indou. Au cours du voyage, une jeune indienne me confie sa petite fille le temps pour elle de ranger ses affaires et de feuilleter son album de mariage. C’est assez bizarre de voir que les femmes se passent tout naturellement les enfants entre elles, n’hésitant pas à confier leur enfant à une étrangère. En France, on protège ses gamins comme s’ils étaient en sucre. J’ai du mal à savoir si c’est mieux ou pas. Enfin nous abandonnons la campagne pour Mysore, sa circulation incessante et ses larges avenues. Qui dit grande ville, dit plus de difficultés à

L’entrée du palace de Mysore de jour

trouver un hébergement pas cher et décent pour les trois nuits que nous allons passer ici. Heureusement, nous avions réservé dans une auberge de jeunesse. Un peu en dehors de la ville, nous la trouvons assez facilement non sans avoir du marcher pour trouver le city bus stand et changer de bus. Au premier abord, l’auberge est propre. Bien entendu c’est un dortoir avec salles de bains et WC communs et séparation des filles et des garçons. Mais ce n’est pas un problème. Ce qui est plus embêtant c’est le groupe d’une quarantaine d’adolescentes indiennes qui a débarqué pour passer la nuit. Finie la tranquillité et bonjour les disputes et les commérages. Mais se sont les joies d’un tour du monde et puis c’est l’occasion d’améliorer son anglais et de recueillir les bons plans.

Même les vaches dont leur course

Il n’est pas l’heure de s’apitoyer sur son sort mais plutôt d’aller visiter la ville et notamment le palais du Maharadja. Après quelques difficultés pour trouver l’entrée (c’est certain que quand on est assez bête pour tourner à l’envers, et bien on marche), flâner dans le grand jardin et s’être déchausser (c’est la coutume et on commence à prendre le pli), nous avons la désagréable surprise d’être refoulé à l’entrée à cause de nos appareils photos. Nous rebroussons donc chemin pour les mettre à la consigne à l’entrée. Et là on nous demande 15 roupies en plus des 200 roupies de l’entrée. Bon allez cela ne fait que 3,5 € mais quand même. Nous commençons la visite qui je dois dire est assez courte : 30 minutes. Les pièces sont richement décorées et les plafonds sublimes avec des vitraux et de superbes lustres mais cela ne vaut pas les palais que j’ai eu la chance de voir l’année dernière.

En sortant, nous pensions pouvoir continuer la visite par le temple et le musée du roi.

Façade du palace

Deuxième mauvaise surprise, il faut repayer pour entrée dans le musée et les étrangers ne sont pas admis dans le temple (nous sommes visiblement en période de fête). Un peu déçu nous allons nous asseoir dans les jardins, sortant nos appareils photos (récupérés entre temps) pour profiter du coucher de soleil. Seulement, un groupe d’écolier qui jouait plus loin aperçoit notre manège. En moins de 1 minute, on voit fondre sur nous une vingtaine de gamins voulant se faire photographier, nous demandant d’où on vient, comment on s’appelle… On se prête au jeu riant avec eux, se faisant un peu bousculer, les laissant nous toucher les mains et les joues dans un mouvement assez bizarre. Ils viennent nous toucher les joues puis passent leurs mains sur leurs têtes. Cela doit signifier quelque chose mais quoi ?

Horloge hindou

En attendant de percer le mystère, il est déjà temps de rentrer à l’auberge de jeunesse où pense t’on nous attend un bon repas. Et là, de nouveau une mauvaise surprise. Le repas réservé en arrivant ne pourra pas se faire parce qu’il est réservé au groupe de filles arrivé plus tôt dans la journée. Sachant que dans le quartier il n’y a ni restaurant ni étal pour manger, nous sommes condamnés à acheter des chips pour tout repas. Je ne sais pas ce que donnera la nuit mais j’espère qu’elle sera meilleure que la journée.

21/01/2011

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