Escale Swakopmund
Après 2 semaines à dormir en tente sans parfois d’électricité ou d’eau, il est temps de se passer le temps d’une journée et d’une nuit dans une grande ville. Swakopmund est tout indiqué. Lieu de villégiature des Namibiens l’été, c’est aussi le spot incontournable des touristes sillonnant le désert. De mon côté, c’est l’étape ravitaillement et repos avant d’entamer la dernière ligne droite dans le désert de Namib.
Bon forcément, repos sans rien faire n’est pas vraiment un mot que je connais et je profite surtout de cet escale pour me payer un tout en avion au dessus du désert de Namib. Prendre de la hauteur permet de voir des points de vue et des panoramas impossible à voir sur la terre ferme. Et ici, c’est l’occasion de se rendre vraiment compte de la diversité géologique et donc de couleur du désert. L’avion survole une première partie du désert de couleur clair et constitué de sable et de roches avant d’arriver au canyon d’Honeb, deuxième plus grand canyon au monde après de la Grand Canyon aux Etats-Unis. La couleur change radicalement pour devenir noir avec des touches de couleur verte ici et là correspondant au peu de verdure présente dans le canyon. Impressionnant.
Et la magie continue lorsque nous arrivons aux fameuses dunes du désert de Namib avec sa couleur ocre presque orange. Le point d’orgue reste l’arrivée sur l’océan atlantique. Les dunes semblent s’arrêter où l’océan commence et les dunes ocre et le bleu de l’eau semblent se superposer le temps d’un instant. Je n’ai pas de mots pour décrire ce panorama unique. La planète est vraiment belle.
Le retour sur terre se fait difficilement et je vais garder en mémoire longtemps ce moment formidable. Après la contemplation, place le lendemain matin à une activité plus physique et ludique : le stand board. Le concept est simple, il s’agit de se laisser glisser la tête la première le long des dunes muni d’une planche de contreplaquée, d’un peu de cirage à chaussure pour fair adhérer la planche au sable et un casque. Reste ensuite à se laisser glisser, à monter et à descendre de plus en plus vite, de plus en plus haut dans les dunes. Sensation garantie. C’est simple et fun.
Et il est déjà temps de reprendre la route vers ce fameux désert du Namib direction justement le canyon de Honeb survolé la veille. 300 km de piste ou plutôt de massage africain comme ils disent ici.
04/08/2022
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