A l’ombre du Vésuve ou plutôt sous le vent du Vésuve

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Je continue ma découverte de l’Europe (à défaut de pouvoir encore réellement re- voyager en Asie ou en Amérique) avec Naples et la côté Amalfitaine. Étant une ancienne latiniste et Helléniste et adorant les histoires enfin l’Histoire de cette période, je rêve de voir Pompéi depuis déjà plusieurs années. Mais le prix des billets d’avion, souvent proche de ceux pratiqués pour des destinations beaucoup plus lointaine m’en ont toujours dissuadé.

Cette fois-ci je saute donc le pas pour une semaine de découverte de Naples (et ces fameuses pizzas, les meilleures du monde paraît-il), Pompéi et toute la côté qui la borde. Départ de très bon matin sous le soleil de Paris pour une arrivée à Naples avec un fort vent et des nuages. Qui a dit qu’il faisait un meilleur temps dans le Sud de l’Italie ? Après une installation dans un hôtel au style art déco roquoquo à deux pas du centre historique (ma future déco pour la maison lol), je m’arme d’une carte pour découvrir la ville. Les premiers pas ne me font pas sauter de joie. Les rues sont sales, les façades semblent sortir d’un autre temps et auraient besoin d’un bon ravalement et beaucoup sont couvert de graffiti. Ce n’est pas du tout le Naples que je m’imaginais. La première place du centre historique la plaza san Giovanni Maggiore me donne une idée de ville touristique et surfaite. Les cafés sont remplis de touristes et la place vaut certes le coup d’œil mais je ne la trouve pas spécialement belle. Heureusement, un peu plus loin l’église Santa Chiara et la san Domenico Maggiore avec son église majestueuse et son obélisque en marbre me font un peu changer d’avis. Dommage en revanche que tout est fermé, week-end de Pâques oblige.

Mais pour moi, le vrai Naples ce n’est pas le centre historique mais le quartier Espagnol. Là je trouve le Naples décrit dans les livres et les films avec ses petites ruelles, le linge qui pend aux fenêtres, les petites maisons et échoppes et les rues qui se perdent pour atterrir à un moment où un autre sur une plaza. Le bruit, les odeurs du café et des pâtisseries me font enfin dire que je suis en Italie. Et si je ne peux pas rentrer dans le palazzo Zevallos (dommage car il paraît qu’il vaut le détour), je suis assez bluffée par la richesse des sculptures et la magnifique verrière de la Galleria Umberto 1 fait de marbre et de mosaïque au sol. Une belle découverte qui continue avec le teatro San Carlo (le plus vieille opéra d’Europe voire du monde). L’intérieur est juste magique avec sa couleur rouge et les détails des 124 loges réparties sur 6 étages. 

Il reste à passer juste à côté du Castel Nuovo semblant sortir un peu de nulle part dans cette ville au style plutôt art déco pour parfaire la visite du Naples ancien. Pas le temps malheureusement d’aller déambuler du côté de Vomoro et de voir les panoramas sur la ville ou de pousser jusqu’au musée archéologique sur les hauteurs de la ville.

17/04/2022

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