Les kogis, un peuple historique de la cité perdue
En chemin de la cité perdue, nous faisons un arrêt sur le territoire kogi dans un lieu communautaire. L’occasion de nous expliquer les spécificités de cette communauté un peu hors du temps. Nous apprenons notamment que chaque homme reçoit à sa majorité un popojo. Il s’agit d’une cabasse qu’il remplisse de chaux. Cette chaux produit un alcaloïde qui se prend avec un bâton et qui leur sert à mâchouiller la feuille de coca pour notamment fixer leur pensée. Cela forme une sorte de pâte que les kogis frottent ensuite sur une partie de leur popojo pour écrire leur pensée.
Un autre mode de vie qui s’accompagne d’une culture complètement différente ou l’apprentissage se fait non pas à l’école mais par les parents. Les femmes pour la cuisine, le tissage… et les hommes apprennent notamment la culture. Et quand les enfants sont mûres sexuellement, le Mamo (guide spirituel de la communauté) attribue un homme ou une femme plus âgée pour que les adolescents perdent leur virginité. Libre à eux ensuite de rester ou pas avec ce partenaire ou de se choisir un autre mari ou épouse.
Toutes ces règles sont importantes pour la communauté et nous devons respecter leur mode de vie avant de pénétrer sur leur territoire pour atteindre la cité perdue.
23/07/2023
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