Petites anecdotes d’Ouganda
Comme à chacun de mes voyages, je vous fais partager quelques aventures et scènes rigolotes de l’Ouganda. Comme vous vous en doutez, elles vont essentiellement tourner autour des animaux. Il faut dire qu’aller à la rencontre d’animaux sauvages ne reste pas sans risque même si ils sont assez limités en respectant quelques règles. Le premier animal dont il faut se méfier en Ouganda est le Marabou. Et oui ! Une personne du groupe a fait les frais de cet oiseau emblématique en se faisant chier dessus. Ce qui lui a valu une chute mémorable mais heureusement sans gravité dans les ronces toute proche. Le tout le premier jour du voyage sinon ce n’est pas rigolo.
De mon côté, avec ma maladresse habituelle, j’ai fait une petite frayeur à Patrick, notre guide. Alors que nous étions à quelques mètres d’une superbe lionne au coucher du soleil, je n’ai rien trouvé de mieux que de faire tomber mes caches d’objectif dans la savane (à quelques mètres bien entendu). Il a fallu ruser pour les récupérer tout en surveillant la lionne (promis, après je les ai toujours rangé). Une bonne frayeur pour moi. Heureusement que la lionne était calme.
Du côté des primates, les émotions sont aussi garanties. Quoi de mieux pour se rappeler que les chimpanzés restent des animaux sauvages lorsque sur un coup de tête, ils descendent à toute vitesse de l’arbre et passent à quelques centimètres de vous en montrant les dents. Un peu plus loin un mâle a aussi fait une belle frayeur à deux membres du groupe en se tapant le torse à quelques centimètres d’eux (ils jouent seulement nous a expliqué le guide. Si on veut !)
Les gorilles ne sont pas en reste et même si ils ont relativement calmes, il faut tout de même rester sur ses gardes. Alors que je m’apprétais à monter un peu dans la forêt pour un meilleur point de vu, une jeune femelle a débarqué de nulle part (il faut dire que je n’ai pas compris les signes desespérés d’un des membres du groupe). J’ai juste eu le temps de me pousser sur le côté sinon elle me renversait. Elle m’a quand même frôlé au passage me déséquilibrant au passage. Plus rigolo, les gorilles ont avec les hommes 98 % d’ADN en commun et cela passe aussi par le transit intestinal. Durant 1h, nous avons eu le droit à un concert de prout. Rigolo et odorant en même temps.
Mais la palme revient tout de même aux babouins. Ils ne resteront pas mes amis. Alors que nous apprétions à déjeuner un pique nique au bord du nil, il n’a fallu que 30 secondes à l’un d’entre eux pour nous voler une de nos boites de pique nique. Vicieux et méchant ses primates au yeux pourtant si doux.
01/11/2016
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