Un petit tour de vélo
Pour notre deuxième jour à Pondicherry, nous louons des vélos, histoire de voir autrement la ville et pouvoir bouger un peu dans les environs. Pour moins d’1€ la journée, nous voilà en possession d’une bicyclette correcte. Seul problème, les freins ne fonctionnent pas sur la mienne mais on s’adapte. Dès les premiers coups de pédale dans les rues, je me dit que je suis folle de rouler en deux roues dans une circulation démentielle ou personne ne respecte le code de la route. C’est facile si tu mets le pied à terre pour traverser, tu es mort. Il faut rouler à gauche (pas évident quand on l’habitude de notre droite nationale, éviter les piétons qui traversent n’importe comment, les tuc tuc et autres engins qui démarrent ou se déportent à la dernière minute et plus difficile traverser les feux. Finalement, je me prends au jeu et je m’amuse bien à rouler et slalomer. De toute façon, je n’ai pas vraiment le temps d’avoir peur et le maître mot c’est éviter les obstacles en restant concentré. Et puis il y a la sonnette ou le klaxon. Après une journée, on comprend mieux pourquoi tout le monde klaxonne. En fait cela permet de prévenir quand on arrive à une intersection, de dépasser… J’aime beaucoup klaxonner à tout bout de champs. C’est rigolo de faire comme les indous.
Le vélo va en tout cas nous permettre d’aller jusqu’à Auroville, une communauté créée à la
base par une française et un indou qui prônait la paix et la fraternité. Autant dire que l’on en est loin aujourd’hui. Si la ville en elle-même ne vaut pas vraiment le détour en revanche, c’est agréable de se promener sur les petites routes calmes et silencieuses (ou presque) traversant la forêt. Bon c’est certain côté touristique, il faut repasser, il n’y a que des blancs et au final c’est un peu une prison dorée en Inde. Au retour, nous nous arrêtons sur la plage, qui ne vaut pas celle de Palolem ou Gokarna, mais qui est quand même agréable. Ce qui frappe, c’est la puissance de la baie du bengale et la force du vent plus que la plage en elle-même.
De retour à Pondicherry, nous errons à travers le quartier noir et le quartier blanc visitant la cathédrale du Sacré Cœur, admirant la façade du lycée français, se promenant le long de la croisette. Une autre vision de Pondicherry, très agréable même si fatigante puisqu’au final nous aurons pratiquement fait 30 kms dans la journée. Heureusement qu’un petit déjeuner typiquement français avec petits pains au chocolat et jus d’orange et une baguette pour le dîner nous ont donné des forces.
01/02/2011
Partagez cet article avec vos amis :