Sur les hauteurs de San José

Mon séjour au Costa Rica s’achève déjà puisque demain je reprends l’avion pour retourner en France. Je suis arrivée tard à San José et la ville peut facilement se visiter en une demi-journée. En plus nous sommes le 1er mai et un peu comme chez nous pratiquement tout est fermé. Le meilleur moyen de profiter de la ville est de se fondre dans la vie costaricienne et donc de se rendre dans les hauteurs de la ville pour une balade jusqu’à un refuge du parc national du Braulio Carillo. Pratiquement 13km de randonnée très technique m’attendent. Une marche technique car si le dénivelé n’est pas très important, en revanche elle se fait pratiquement complètement dans la boue et il faut donc faire attention où on met ses pieds pour ne pas tomber ou se retrouver coincé dans les boues mouvantes. Hormis ce détail (important tout de même), le paysage est vraiment beau surtout que l’on traverse le partage des eaux, c’est -à -dire la limite entre le Pacifique et les Caraïbes. 

Cela peut vous paraître étonnant mais le contraste est vraiment saisissant. D’un côté, celui du Pacifique les paysages sont plus secs et vous voyez des pâturages. Ici, la pluie est moins abondante que du côté caraïbe. En revanche, de l’autre côté, côté Caraïbe, il tombe en moyenne 9m de pluie par an et le paysage est vraiment tropical, très vert avec des arbres gigantesques et une végétation très touffue. Ce contraste s’explique par les plaques tectoniques qui influencent le temps et les volcans pratiquement tous situés du côté Caraïbe. Je ne pensais vraiment pas que la tectonique pouvait influencer autant la nature et la végétation. 

En plus, on ne se croit vraiment pas dans la capitale du pays alors que nous n’en sommes qu’à une 20taine de minutes. C’est saisissant. Côté faune, le contraste est moins flagrant puisque je vais de nouveau rencontrer une multitude d’oiseaux (le Costa Rica est vraiment le pays des ornithologues) dont le fameux solitaire masqué et au détour d’un chemin un trogone femelle avec ses couleurs flamboyantes. Il s’agit d’ailleurs du dernier oiseau rencontré comme si une fois encore la nature venait me saluer. Cette dernière journée m’a donc offert, une fois encore, le meilleur du pays avec ses contrastes et sa magie. 

01/05/2025

Partagez cet article avec vos amis :

Et retrouvez également sur Instagram :