Mamalipuram, une ville trop touristique
La première nuit à l’église a été agitée entre les cafards qui se promenaient dans la pièce, les moustiques et les ventilateurs bruyants. Heureusement que nous avions mis la moustiquaire. Au petit matin, vu les conditions (pas de chambre ni même de lieu pour nous, une salle d’eau dégelasse et une absence d’intimité), nous demandons à aller dormir chez sa sœur. Nous partons donc avec cette promesse de passer une nuit meilleure. Direction Mamalipuram, une petite ville à une trentaine de kilomètres. Des les premiers mètres, on se rend compte que c’est une ville touristique. Ici pratiquement pas de petits commerces ou étales comme ailleurs mais bien des échoppes à souvenirs. Perplexe nous nous dirigeons vers le premier des nombreux lieux sacrés que compte la ville. Un parc assez grand accueille quelques anciens temples et grottes du 14ème siècle. La promenade est agréable même s’il fait chaud et on peut admirer des très jolies sculptures de pierres et fresques représentant des scènes de la vie quotidienne, des batailles, des rites religieux…
Le deuxième temple est quant à lui un attrape touriste. 250 roupies pour y pénétrer alors
qu’il n’y a que quelques pierres visibles de l’extérieur, il ne faut pas abuser. On se contente d’en faire le tour entre deux ‘’no thank you’’ pour les tucs tucs et les vendeurs à la sauvette. Saoulés par tous ces touristes et ces marchands, nous quittons Mamalipuram pour Turuvanmiyur, quartier de Chennai. Le défi de Julien consiste à trouver des films et des CDs 100 % indous pour ramener en France. Heureusement que nous pouvons de nouveau compter sur la gentillesse des indous pour trouver le magasin où l’on peut dénicher ses perles à des prix tout à fait abordable.
A notre retour à l’église, Prem nous annonce que sa sœur n’est pas là et que nous allons passer une deuxième nuit avec nos amis les cafards. Après tout on voulait vivre différentes expériences.
03/02/2011
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