Las Vegas, la cité du jeu
Las Vegas, encore une ville mythique pour le monde entier. Cité lumière, cité du jeu, cité du vice, cité démentielle… Las Vegas c’est un peu tout cela à la fois et plus encore. Bien avant son arrivée, Las Vegas se devine dans le désert du Nevada. Plusieurs kilomètres avant, dans la nuit noire, le ciel devient rose comme si le soleil se levait sauf qu’il est prêt de minuit. Las Vegas apparaît ensuite après une ultime descente, drapé dans son manteau de lumières. La première réaction c’est Wahouh, c’est quoi cette ville. En descendant dans les rues baignées de lumières et en avançant vers le centre, je découvre des dizaines d’hôtels casino à la façade lumineuse plus kitch les unes que les autres, des centaines de personnes dans la rue et des immenses panneaux lumineux vantant les atouts de tel ou tel lieu. Me voici à Las Vegas.
De nuit, la ville n’a vraiment pas la même atmosphère que le jour. Les joueurs sortent davantage et à chaque hôtel, chaque endroit où je rentre, des centaines de machines à sous, tables de black Jack, Poker… sont envahis par des touristes espérant gagnés le million. Bizarrement, je ne suis pas attirée par tous ces jeux mais davantage par les façades ostensiblement allumées et aux formes atypiques. C’est facile en te promenant sur le strip, tu peux faire un tour du monde en 6 km. De Paris à Dubaï en passant par New York, Venise, Brooklin et même l’imaginaire Excalibur, tout est fait pour le plaisir des yeux et pour que tu dépenses un maximum. Sosies en tout genre (sauf Elvis qui bizarrement se fait rare) côtoient les touristes déguisés ridiculement, les seniors aux machines à sous, les hommes distribuant des tickets gratuits pour les prostituées et tous ceux qui se baladent dans les rues un verre d’alcool démesuré dans les mains. Me voici aux pays où tout est possible, le pays du rêve et du vice. Pour le moment, je suis surtout ébahie par tant de démesure et cet univers de paillettes et de frasques ne m’attire pas vraiment. Je suis loin des grands espaces mais Las Vegas vaut quand même le détour.
30/10/2013
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