Jusque la frontière chinoise
Aujourd’hui, nous allons jusque la frontière chinoise de Lao Caï. Un train de nuit nous y attend pour rejoindre Hanoï avant la baie d’Halong. C’est donc notre dernier jour au milieu des ethnies des montagnes avant de rejoindre la grande ville, la civilisation.
Nous commençons donc peu à peu notre descente dans la vallée, en même temps que les ethnies car le mardi est jour de marché pour eux. C’est rigolo de voir les paysans descendre avec leurs costumes traditionnels pour vendre leurs légumes, leurs buffles ou acheter le nécessaire avant de remonter dans leurs villages. Nous prenons beaucoup de plaisir à déambuler dans les allées et aussi à négocier quelques souvenirs que nous ramènerons en France.
Après le marché, il est temps de reprendre la route direction Lao Caï, dernière ville avant la Chine. Au delà du fleuve,
la Chine nous tend ses bras avec ses immenses buildings. On a l’impression qu’ils veulent de suite montrer leur suprématie. Peu importe, nous ne franchirons pas la frontière. Nous nous attardons sur le marché de la viande et des légumes découvrant les fruits du dragon, une espèce de courgette, des canards laqués avec leurs becs ou encore des crapeaux vivant attendant un client sans oublier les vers à soie et autres insectes. Si c’est plaisant de regarder, nous n’allons pas goûter toutes ses spécialités car le train de nuit nous attend. Bien entendu, comme nous nous en doutions, il est folklorique. Les couchettes liliputiennes sont couvertes de puces et la micheline peine à traverser les 350 km qui nous sépare d’Hanoï. Un grand moment.
12/04/2016
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