Enfin la grande muraille de Chine
Elle est classée parmi les 7 merveilles du monde et en la voyant nous comprenons aisément pourquoi. Il est difficile de décrire ce que vous ressentez lorsque vous vous retrouvez devant ou à marcher sur cette construction vieille de plusieurs siècles mais surtout d’une force et d’une immensité incroyable. Construite à même la montagne, sur des flancs parfois pentus et friables, elle s’étend sur plus de 6000 km. Vous imaginez le temps et surtout le nombre de vies humaines pour réussir à édifier un tel monument. Nous avons du mal à concevoir comment un matin l’Empereur ou un des conseillers de l’Empereur a eu cette idée folle de protéger le pays en construisant une muraille infranchissable. C’est fou. Mais ce qui l’est encore plus c’est de savoir que finalement cela n’a pas empêché les mongoles d’envahir le pays.
Nous avions imaginé que la muraille était plate au milieu comme un peu un chemin de pavés. Mais pas du tout si elle est large pour pouvoir laisser passer 4 cavaliers, elle est surtout couverte de marches et de pentes ardues. En plus, vous trouvez des tourelles de gardes presque tous les 200 à 300m ce qui compliquait encore plus le travail des gardiens de l’époque. Et non ce n’est pas une promenade de santé que de gravir la muraille de Chine. D’autant que fidèle à nos habitudes, nous avons choisi de nous rendre du côté de Simatai, un endroit beaucoup moins touristique que Badalin. Là, la muraille est construite dans un site magnifique et vous prenez rapidement l’ampleur du chantier et toute la beauté de cette construction dans un panorama à vous couper le souffle.
Même si l’endroit reste abordable, cela n’empêche pas les aménagements réalisés par le gouvernement. C’est donc en télésiège (et oui comme
à la montagne) que nous gravissons les quelques mètres qui nous séparent de la muraille. Une fois en haut et avant même de poser un pied dessus, un panorama superbe vous attend. La muraille semble sillonner à perte de vue sur les flans de montagne un peu comme un serpent infini. Eblouis et un peu impressionnés par cette construction grandiose nous gravissons les quelques marches et enfin nous pouvons poser le pied dessus. Commence alors une marche ou plutôt un peu d’escalade sur des marches très hautes et inégales ou sur des pentes à 30, 40 % pendant près de 4h pour couvrir les 7 km aller retour du tronçon. Malgré la difficulté, il est vraiment plaisant de marcher dans l’histoire surtout que certaines parties du site ne sont pas rénovées donnant toute l’ampleur du travail et vous pouvez y sentir toute l’histoire. Seul bémol, nous n’avons pas pu nous rendre jusque Simataï (fermé pour rénovation) et avons du revenir par le même chemin. Enfin c’est quand même une expérience inédite et magique que de gravir et passer un peu de temps sur cette grande muraille.
27/05/2011
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