En route pour Launceston
En arrivant à l’auberge de jeunesse de Launceston, nous avons la surprise de tomber sur le même petit groupe qu’à Hobart et à Bicheno la veille. Nous nous suivons depuis trois jours effectuant les mêmes visites. C’est ainsi qu’au fur et à mesure nous avons lié connaissance avec de jeunes chinois et hollandais. C’est assez rigolo d’effectuer le même parcours et finalement de se retrouver le soir pour partager nos impressions autour d’un repas chaud. Aujourd’hui nous racontons nos découvertes sur la route nous menant à Launceston, deuxième plus grande ville de Tasmanie. Notre première escale de la journée fut consacrée à la plage de Bicheno qui abrite en principe une colonie de pingouins. Seulement en hiver, les pingouins ne montrent pas le bout de leur nez. Peut-être se mettent-ils au chaud ?
Du coup nous quittons assez vite la ville pour nous enfoncer dans les parcs nationaux. Nous partons à la recherche des plus belles cascades du pays et au cours de nos petites promenades nous tombons sur de véritables pépites parfois perdues au milieu de la forêt luxuriante comme celle peu probable du côté de la rivière St George ou encore la plus grande chute d’eau de Tasmanie : les St Columba Falls. Du haut de ses 90m le filet d’eau ressemble à un immense voile de marié qui s’affine de plus en plus au fil des mètres. Ce sont des millions de tonnes d’eau qui tombent sous nos yeux. Dommage que nous soyons obligés de rester au bas de la chute et qu’aucun sentier ne nous permette d’y monter.
Nous quittons les chutes d’eau pour une autre forme d’eau : l’océan et ses lagons. La baie of fire nous attend. Au bout de la route de magnifiques
lagons s’étendent à perte de vue avec leurs couleurs qui semblent tout droit sorti des plus belles plages du monde. Le bleu transparent, turquoise, profonde, marine se superpose au sable d’un blanc immaculé et aux rochers bruns aux tâches oranges feux. Nous nous demandons comment ses rochers peuvent revêtir une couleur aussi flamboyante. Nous restons bouche bée devant cette merveille de la nature. La contemplation suffit aux mots.
01/08/2011
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