Du désert à la mer
Après toutes ses péripéties, nous repartons ce matin en longeant la mer vers le petit port de pêche de Khaluf. Autant le dire tout de suite, nous arrivons trop tard pour voir les pêcheurs décharger leurs cargaisons de poissons pêchés la nuit. Il nous reste une belle balade le long de la mer d’Oman avec son sable très très clair et ses petits et gros crabes bleus. Le petit village très pittoresque nous montre les disparités qui peuvent exister entre les omanais riches et la classe moyenne. Le garage où nous nous arrêtons pour dégonfler et regonfler les pneus avant le désert en est l’exemple type. Il s’agit plutôt d’une cabane en bois où s’entassent un tas de pièces et outils ayant bien vécus.
Après ce court passage à la civilisation, nous retrouvons l’immensité du désert mais pas le même qu’hier. Ici, le
désert n’est pas ocre, rouge mais blanc, d’un blanc immaculé. Bienvenue dans les sugar dunes, qui portent vraiment leur nom. Ici encore plus qu’ailleurs, nous ne trouvons aucune vie. Pas de chèvres, pas un brin de verdure et pas d’animaux à part des dromadaires et des lézards blancs. Il fait vraiment très chaud dans ce désert d’autant que le soleil se reflète sur le blanc immaculé. Nous marchons à travers ce désert s’enfonçant jusqu’aux chevilles à chaque pas ou presque. Mais les efforts valent vraiment le détour car les paysages sont sublimes entre le blanc du désert, le bleu du ciel et celui de la mer. A la fin de la promenade, une petite surprise nous attend, celle de pouvoir se baigner sur une plage immaculée sans personne à des kilomètres. L’eau est délicieusement chaude un peu trop même à mon goût et je me contente d’y tremper les pieds pendant que maman fait trempette. Après ce bain revigorant, il est temps de repartir pour Al Ashkarah, notre destination du soir. En chemin, le paysage change au fur et à mesure. Nous repassons à travers un désert plus montagneux et plus verdoyant où les falaises de calcaire donnent d’autres couleurs avec au fond les salines blanches et la mer. Nous nous arrêtons sous un bel accacia au milieu de ce décor magnifique avec comme seul compagnon l’ombre et un vent sympathique et bienvenu. La mer nous tend enfin les bras au bout du chemin.
21/10/2015
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