
Dans le parc Corcovado
Le lever ce matin se fait très tôt à 4h30 pour un départ à 5h45, direction le parc Corcovado. Pour se faire, nous reprenons un bateau qui va nous conduire à l’une des 3 entrées du parc. 1h de bateau est nécessaire avec des vagues assez hautes. Je gère mieux que la veille la traversée mais le bateau ne sera jamais mon ami je pense. L’arrivée se fait directement sur les galets et il faut surveiller les vagues avant de descendre pour ne pas se faire balayer. A l’entrée, on ne rigole pas. Fouille des sacs pour éviter les couteaux, la nourriture et le plastique. Après, on peut le comprendre, nous rentrons dans l’un des plus beaux parcs au monde. Seul bémol, nous n’allons pas être les seuls et il va falloir composer avec les autres touristes qui ne marchent pas obligatoirement. Heureusement, nous avons un super guide qui va vite comprendre que la marche ne nous fait pas peur. Et dès les premiers pas, le spectacle est époustouflant. Sur le côté flore, la forêt n’est pas vraiment différente que celle que nous avons déjà eu la chance de traverser mais ce qui change c’est la faune. Ici tout est exponentiel et chaque pas apporte son lot de surprises.
Ainsi, nous allons commencer par croiser un premier oiseau assez rare, le premier d’une longue série (dont je n’ai retenu aucun nom malheureusement, excepté l’oiseau taxi car il imite le cri d’un taxi par son chant) avant de continuer par les singes hurleurs, araignées et les très mignons singes écureuils. Au détour d’un autre chemin, une famille de Coatis nous amuse avec leurs bêtises tandis que deux biches dorment tranquillement un peu plus loin et que les pécaris (sorte de sanglier) s’ébrouent dans la boue tout juste effrayés par notre passage. Et pour terminer cette balade hors du temps, un tapir dort tranquillement dans une mare attendant tranquillement la nuit tombée pour vaquer à ses occupations. La journée est vraiment forte en émotion et on ne sait plus où regarder tellement la faune est riche.
Le retour se fait par bateau à marée basse mais avec de fortes vagues à l’arrivée qui vont nous empêcher une première fois d’accoster et la 2ème fois, nous allons frôler l’accident grave puisque en descendant du bateau, une vague vient projeter une partie des passagers sur la plage, ce qui vaut tout de même un pouce luxé à l’un d’entre eux. C’est l’aventure d’autant qu’un peu plus tôt nous avions heurté un énorme morceau de bois en pleine mer. Petit rappel pour nous dire que la nature reste imprévisible.
27/04/2025
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