Dans la savane
Ce matin, nous partons tôt pour le parc national de Murchison falls. Et si hier le paysage est resté assez touffu, ce matin, la savane se dévoile enfin. De petits arbustes et des hautes herbes apparaissent et avec les animaux. Il faut dire qu’ils sont beaucoup plus faciles à apercevoir dans un paysage visible à perte de vue que dans une forêt touffue. Nous allons donc partager deux jours avec eux.
Dès notre arrivée au parc, les babouins et leurs petits culs roses se dressent régulièrement sur le bord de la piste tandis que des dizaine d’oiseaux différents nous accompagnent au fil des kilomètres. Beaucoup moins marrant, les fameuses mouches tsé tsé (vous savez les mouches qui transmettent la maladie du sommeil) sont aussi de la partie. Ces saloperies vous harcèlent en permanence et surtout elles piquent. Et même si la maladie du sommeil a presque disparu, il vaut mieux éviter de se faire piquer.
Heureusement, la beauté du paysage vous fait vite oublier ce petit désagrément. D’autant qu’en arrivant au loge, nous sommes éblouies par la beauté des lieux, juste à côté du Nil Victoria. Pour nous souhaiter la bienvenue, nous avons même la chance d’apercevoir une petit famille éléphant se baigner un peu plus loin. Le premier gros animaux et pas le dernier de la journée. En effet, le safari de l’après-midi dans le parc nous réserve de très belles surprises. Outre un paysage à couper le souffle se dessinant à perte de vue dans une douce lumière oscillent entre soleil et nuage d’orage, les animaux nous attendent. Les phacochères, antilopes, les kobés, les oiseaux, des dizaines de girafes posent pour nous au fil de l’après-midi. Au détour de la piste, nous avons même la chance de voir des suricates et en haut d’un arbre une première lionne. Magnifique avec son pelage roux, elle se laissera photographier sans broncher avant de rejoindre deux autres lionnes un peu plus loin. Un superbe moment hors du temps.
En remontant vers le lodge, comme un dernier cadeau avant la nuit, un hippopotame se laisse photographier avec la
gueule grande ouverte. Je vais rêver sans aucun doute de savane et d’animaux cette nuit avant de les redécouvrir demain.
23/10/2016
Partagez cet article avec vos amis :