Ces pandas tout mignons
Dans ce tour du monde et dans le monde en général, nous avons rarement l’occasion de nous arrêter pour profiter d’une page de douceur. Et ben pour une fois si. Nous partons à la rencontre des pandas. Il faut savoir que Sophie saoule les oreilles de Julien avec ses pandas depuis le début de la Chine et c’est donc le grand jour pour elle. Nous nous engageons donc dans le parc national de Bifengxia à la recherche du centre des pandas. Mais avant de pouvoir les admirer de près, une randonnée de 7 km nous attend. Plutôt qu’un parc, ce sont davantage des gorges qui nous ouvrent la voie.
Nous évoluons dans un cadre magnifique et enchanteur où la nature verdoyante s’allie aux nombreuses cascades et cours d’eau. Le chemin lui-même semble s’accorder avec l’environnement en étant pavé et disparaissant parfois sous la mousse. Après plus d’une heure et demie de grimpette (et oui les escaliers et la montée continue sont nos amis), nous atteignons le centre.
Une soixantaine de pandas de tous les âges y sont hébergés et servent pour des recherches. L’objectif du centre est de les sauver et de
remettre en liberté (si possible) leurs pensionnaires. Pour le moment, ils sont dans d’immenses enclos, seuls pour les grands pandas et en petite famille pour les plus jeunes. Dès nos premiers pas, nous sommes touchés par ces gros nounours. Ils sont vraiment attachants et mignons avec leurs grands yeux et leurs oreilles noires et le reste du corps blanc.
Pour ces grands paresseux, c’est l’heure de manger et nous constatons avec surprise qu’ils mangent le bambou en s’asseyant puis en saisissant les branches avec une patte avant de les manger goulument. On dirait presque un humain entrain de manger une bonne côte de bœuf ou plutôt une grosse salade. Le repas ne se termine pratiquement jamais puisque ils ingurgitent des tonnes de bambous chaque jour. Et entre deux branches, on se pourliche les babines à la manière des chats. Nous comprenons maintenant pourquoi ils sont classés dans la catégorie des ours et des chats.
Pendant que les adultes apprécient leur festin en prenant parfois la pause pour les photos (ce qui est très rigolo), les plus jeunes nous font bien rire avec leurs drôles de mimiques. Deux enclos dont le Kindergarden les accueillent en petit groupe. Et se sera à celui qui embêtera le plus son voisin. Roulades, pousse toi que je m’y mette, chamailleries… sont au centre de leur préoccupation pour notre plus grand bonheur. Nous ne nous lassons pas de les regarder jouer et de se moquer de leur maladresse. Et oui parce que ces gros ours en peluche ne sont pas de modèles en matière de droiture. Ils sont tellement mignons que nous avons envie de les prendre dans les bras et de les emmener avec nous (un doux rêve sauf pour les prendre 5 minutes dans vos bras mais la somme demandée est exorbitante : 200 €). Nous ne pouvons pas les prendre mais nous pouvons les contempler à loisir.
Et le tableau est assez comique : pendant que l’un essaie de tenir tant bien que mal en haut d’un arbre, son copain fait du toboggan devant l’œil ensommeillé d’un autre et le regard complice de deux autres qui jouent à se battre. Finalement ce sont presque des enfants. Cependant nous redevenons sérieux quand nous pensons que ces ours si délicats et si attendrissants sont en voie de disparition. Comment la nature humaine peut-elle autant détruire son environnement ? Espérons que les recherches menées par le centre permettront de sauver les pandas et que nous puissions encore admirer leur démarche mal assurée et leur attitude digne des clowns du cirque dans quelques décennies.
09/06/2011
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