Aux portes du désert

Ce matin, nous quittons définitement la ville pour nous enfoncer dans la montagne avant d’atteindre le désert de Wahibas. Autant dire que dans cette journée, nous avons vu des paysages complètement différents. Nous avons commencé par le très joli village de Misfah perdu au milieu d’un wadi (petit canyon) et où poussent une palmeraie et des datiers. Ici, grâce au système ingénieux d’irrigation des Falajs, les terrasses sont alimentées en eau au fil des heures. Nous marchons entre la palmeraie et le désert montant, descendant au grès de l’eau et des falajs.

Une fois sortie du village, nous retrouvons les dunes de pierre volcanique et de calcaire à perte de vue. Ici et là quelques acacias et herbes du désert poussent pour le plus grand bonheur des chèvres. Puis, au fil des kilomètres le paysage change et devient plus sablonneux. D’abord un sable presque noir puis de plus en plus clair pour devenir le désert que nous connaissons tous. Reste alors à parcourir en 4X4 les 26 kilomètres qui nous séparent de notre camp pour la nuit. Un peu secoué, nous admirons les dunes de sables s’étendant à perte de vue avant de rattraper le soleil couchant et ses derniers rayons rouges pour une belle photo. La nuit sera calme quoique un peu spartiate mais au moins nous pouvons admirer les étoiles. Demain, nous attaquerons le Wahibas (désert d’Oman). De quoi rêver aux mille et une nuit.

19/10/2015

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