Aux portes de la jungle
Il est temps pour nous de laisser l’altitude et les Andes derrière nous pour entrer en Amazonie. Nous avons l’impression d’être arrivés hier et pourtant cela fait pratiquement déjà une semaine que nous arpentons les hautes montagnes. Mais avant de rejoindre Banos, petite ville très touristique aux portes de l’Amazonie, nous effectuons une halte sur le marché de Saquisili. Typique de l’Equateur, le marché attire chaque semaine des centaines de marchands en tout genre. Il faut dire qu’il s’étend sur les 11 places de la ville et chacun a sa spécialité. Nous commençons par le marché au bétail reconnaissable à plus de 100 m par les cris et l’odeur. Moutons, vaches, cochons, lamas… passent de mains en mains dans un brouhaha ahurissant. C’est très rigolo de voir toutes ses bêtes vendues puis chargées bon grès malgré à l’arrière des camions. Un peu plus loin le calme revient sur la place consacrée aux fruits et légumes et à l’artisanat local. Les différentes ethnies des environs reconnaissable à leurs vêtements se partagent les places vendant leurs productions locales. Je n’ai jamais vu de framboises aussi grosses ni de myrtilles aussi appétissantes. Nous terminons par les cochons dindes et les animaux domestiques. Lorsqu’on sait que le cochon dinde se mange en Equateur, on comprend mieux pourquoi il y en a des centaines entassés dans des paniers.
Nous laissons les cochons dinde et leurs amis derrière nous pour rejoindre Banos au pied du volcan Tungurahua culminant à un peu plus de
5000m. Ce volcan crache régulièrement des cendres et de la lave depuis 1999 laissant derrière lui d’impressionnante coulée de laves que nous découvrons le long de la route. Une bien étrange façon d’atteindre Banos. Dès l’entrée de la ville, nous nous rendons compte que la ville est très touristique avec ses étals de vêtements, ses agences de voyage à tout va, ses restaurants et ses hôtels. Cela ne nous empêche pas de nous promener au hasard des rues sous le soleil et la chaleur humide qui caractérise Banos. Nous sommes loin de la campagne équatorienne et nous avons hâte de rejoindre l’Amazonie.
23/10/2014
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