Au milieu des montagnes andines
Ce matin, nous quittons Otavalo pour nous enfoncer dans les Andes et sa campagne. Contrairement à ce qu’on pourrait penser les Andes ne sont pas toutes recouvertes d’arbres. On trouve aussi des hectares et des hectares de plantations en tout genre. C’est dans ces champs que nous continuons à nous acclimater à la hauteur au contact de la population locale. Un patchwork de couleur s’étend à perte de vue entre les hautes montagnes voilées en partie par les nuages. Du jaune, du vert, du marron, du rouge… la vue ressemble à ces habitants colorés et chaleureux.
En marchant, nous rencontrons nombre d’habitants vaquant à leurs occupations quotidiennes dans leur toute petite maison. Les femmes arborent les jupons très colorés et le traditionnel chapeau noir. Elles ont aussi un joli visage rond marqué par le soleil et le dur labeur. En nous dépassant sur le chemin, nous avons l’impression qu’elle danse, tant leur démarche est légère et je pourrai les regarder marcher et transporter leurs poules, linges, bois sur leur dos pendant des heures. Mais il faut continuer à avancer et rejoindre l’hémisphère sud et le parc national du Cotapaxi.
Et oui j’ai bien dit l’hémisphère sud car si vous ne le savez pas, l’Equateur se trouve au milieu du monde, à la
latitude 0. Un côté du pays se trouve donc au Nord et l’autre au Sud. Je m’amuse à penser à toutes les choses insignifiantes qui changent entre les deux hémisphères comme l’eau qui coule en sens inverse, le ciel étoilé à l’envers… Cela peut paraître ridicule mais nous nous amusons bien à faire des photos sur la ligne imaginaire un pied au Nord et l’autre au Sud. Une petite pause détente avant de nous enfoncer encore davantage dans les Andes. Nous voilà donc au sud à 3000m, non loin du parc national du Cotopaxi. Un volcan en activité que nous découvrirons demain.
21/10/2014
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