Au milieu des îles
Il est temps de découvrir d’autres endroits des côtes de la Dalmatie croate. Direction donc l’île de Hvar, plus éloigné de Split et qui allie attrait historique, touristique et nature. Le port de Hvar (du même nom que l’île) est souvent comparé à celui de St Tropez. Personnellement, je ne trouve pas. Il est certes bordé de yacht, de quelques boutiques de luxe et de café mais pour le reste, la ressemblance n’est pas frappante.
En revanche,ce qui le caractérise c’est son immense place, la place St Etienne à la sortie du port avec ses pavés de marbres blanc et ses bâtiment tout de blanc vétu dont la cathédrale du même nom. Les vénitiens y ont laissé ici de nombreuses traces de leur passage avec les statues en forme de lion, le monastère, le couvent et les fameux remparts qui font un peu le charme de la cité. Les petites ruelles toujours blanches sont très agréables à arpenter et offrent un certain charme lorsqu’elles sont parées de plantes colorées et odorantes qui en font un lieu hors du temps.
En s’éloignant de la place et en avançant dans les montagnes, le paysage s’avère complètement différent. Les petits sentiers caillouteux ont laissé la place à des chemins beaucoup plus étroits avec des pierres irrégulières et la végétation dense qui l’envahit par endroit. La montée vers le point culminant de l’île se fait donc progressivement sous la chaleur mais entourée des pins et des nombreuses fleurs odorantes sauvages. 350m plus haut et 5km plus tard (beau dénivelé tout de même), le plateau est très sauvage et les bougainvilliers jaunes tranchent avec le paysage très minéral. Si les champs de lavande ne sont pas encore en fleurs, on devine la majesté du paysage lorsque c’est le cas. Il parait que l’île exporte 25 % de la production mondiale de lavande. Il faudra revenir pour le voir mais en attendant, c’est un réel plaisir d’avancer sur ce plateau avec au loin le bleu de la mer. Une dernière montée amène jusqu’à La Chapelle St Nicolas et son panorama à 360 degrés.
Ici la mer bleu azur se confond avec le ciel alors que les roches grises noires se dessinent au milieu de la végétation de pins, d’oliviers, de fleurs sauvages, de vigne et bien entendu des fameuses lavandes. Un seul regret, le retour qui s’effectue par une route carrossable sans visibilité aucune et qui ne semble jamais finir.
25/05/2022
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