Au dessus des cinq terres
Ce matin, je reprends le train pour Levanto, petit centre balnéaire assez charmant. Pour moi, c’est surtout la porte d’entrée des cinq terres et de la randonnée qui va m’emmener jusque vendredi à Portovenere, dernier village au bout du cap. Mais pour le moment, un petit chemin commence par monter puis à serpenter à flanc de montagne vers Montessero al mare, la porte d’entrée des cinque terre. Le chemin assez pierreux et poussiéreux n’est pas difficile et offre presque tout le long des points de vue magnifique sur les différents caps (avec au bout Gènes d’un côté et de l’autre les cap des cinque terra). Il est plaisant d’y prendre son temps pour admirer les couleurs qui s’offrent à moi et d’accéler le pas lors des montées ou de la descente au soleil. Une descente qui se fait d’ailleurs à travers les terrasses couvertes de vignes et d’Olivier.
En bas, je rejoins la foule de Montessero (alors que le chemin est quasi désert) et je fuis rapidement la nouvelle
ville avec sa plage bondée pour la vieille ville beaucoup plus pittoresque. Les maisons très colorées et les étroites ruelles sont vraiment typiques et semblent toutes donner sur une grande place ombragée bordée d’Oliviers. Je m’y pose le temps de pique-niquer et de savourer la douceur des lieux avant de rentrer dans le parc national et d’entamer la grosse montée de marches nécessaire pour atteindre le deuxième village, Vernazza. Moitié à l’ombre, moitié au soleil sur un sol assez irrégulier, j’atteinds péniblement l’entrée du parc et son petit chemin. Certes étroit, il va ensuite monter et descendre régulièrement pendant près de 2h à travers les arbres, les terrasses, les rochers et parfois le vide. Des trouées qui permettent d’admirer de haut Montessero puis Vernazza. Les paysages de carte postales m’accompagnent donc à chaque pas jusqu’au village de Vernazza. Beaucoup plus petit que le permier, je le trouve aussi beaucoup plus pittoresque avec ses pierres, sa crique au eaux turquoises, son linge qui pend au fenêtres. Bien entendu, il faut faire abstraction de la foule de touristes mais je me sens tout de suite bien à Vernazza.
30/05/2017
Partagez cet article avec vos amis :