Arrivée de nuit au Tadjikistan

Pour cet été, j’ai choisi un pays pour le moins atypique. Le Tadijkistan. Pas banal surtout avec un premier défi le placer sur une carte. Pour vous situer, c’est anciennement l’URSS mais c’est surtout l’ancien empire perse, pas très loin du Pakistan et de l’Afghanistan et coincé entre l’Ouzbekistan et le Turkménistan. 

Alors pourquoi ce choix ? Je connais bien l’Asie du Sud-Est et j’ai choisi l’Amérique centrale en mai. Je voulais changer et surtout en tant qu’ancienne Helléniste et passionnée des anciennes civilisations, la Perse fait rêver. Sauf que l’Afghanistan, la Syrie ou l’Iran vous oubliez en raison des conflits politiques. Le Tadjikistan s’est avéré un bon compromis surtout que le pays abrite de nombreuses montagnes et déserts (90% de la surface du pays) et la naissance de la chaîne de l’Himalaya. Sans compter que l’ancienne route de la soie y passait. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me dire que cela pouvait être sympa. 

Mais comme ce n’est pas un pays très touristique, le voyage s’est passé en deux temps. Il faut dire que il n’y a que 2 vols par semaine depuis Istanbul. Istanbul ou j’ai patienté 6h30 dans l’aéroport avec donc une arrivée au milieu de la nuit. Ce matin au réveil, je découvre Douchanbé ou Duschenbé. Une petite capitale de 1,5 millions d’habitants coincée dans une immense cuvette ou on aperçoit au loin (car c’est un peu pollué) le palmir (comprenez les chaînes qui composent la naissance de l’Himalaya). On ne va pas se mentir, la capitale n’est pas ce que j’appellerai jolie. Des routes droites avec des constructions d’immeuble au style très soviétique. Pas de vrai monument historique.

Vous avez juste de temps en temps une touche d’architecture perse avec les portes et au début du jardin botanique (qui vaut le détour juste pour l’ombre et la verdure) une porte style timouride (comme celle de la mosquée bleue en Ouzbékistan). 

Le marché local reste assez grand mais en somme assez classique avec en bas l’alimentaire dont les fruits et légumes qui donnent toujours de belles couleurs au photo et dans les étages les boutiques d’électronique  et de vêtements. 

Je suis tout de même surprise par deux éléments : la propreté des rues y compris la non présence de fil électrique anarchique et les femmes qui ne sont pas obligatoirement voilées. 

Demain, je quitterai la capitale pour me rendre dans ses fameuses montagnes pour un treck de 9 j au milieu de la nature et des paysages que j’imagine fantastiques

04/08/2025

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