A la recherche des sumos
Le Japon est synonyme des sumos et justement nous ne pouvons pas partir du pays sans avoir vu ce sport atypique. Malheureusement la saison des combats est terminée et le seul moyen de pouvoir voir lutter les sumos est de se rendre dans une des nombreuses écoles. Vous vous doutez bien que ce n’est pas une mince affaire et qu’elles sont assez confidentielles. Toutefois, après renseignement il est parfois possible d’assister à un entraînement (ils sont lieu tous les matins entre 6h et 10h). Nous voilà donc à Ryogoku à chercher ses fameuses écoles de Sumo en espérant pouvoir les voir. Bien entendu, les écoles ne sont pas indiquées en anglais et nous devons chercher dans les nombreuses ruelles du district en comparant les signes. Nous pouvons vous dire que certaines sont bien cachées. Si la recherche est une étape, se faire accepter en est une autre beaucoup plus difficile. Après plus de 2h de recherche et de marche, nous nous sommes pris 8 refus. Dommage, il faut se rendre à l’évidence. Voir les sumos s’entraîner est beaucoup plus difficile que prévu.
Enfin le point positif c’est que même si nous n’avons pas pu assister à l’entraînement, nous
avons pu l’apercevoir de loin et surtout approcher de près des sumos. Au final, ils ne sont pas si gros que cela même s’ils sont impressionnants et que nous n’irons pas les embêter. En plus le quartier reste très rigolo avec bien entendu le stade mais aussi ces nombreux restaurants dédiés à ce sport où la carte y est dédiée et les nombreuses rues comportant des statues de sumos avec leurs empreintes et des tableaux. Une chose est certaine le quartier vaut le détour et quand aux sumos et bien nous reviendrons pendant la saison et nous irons assister à leur fameux combat.
En attendant, nous partons nous détendre à Ueno. Ueno est resté plus traditionnel que les autres quartiers de la capitale en gardant l’esprit de la vieille ville
Shitamachi. Ici nous sommes loin des boutiques électroniques d’Akiebara ou de luxe de Ginza car il est beaucoup plus populaire et très animé avec son artère piétonne bordé de petites boutiques en tout genre. Nous nous croirons presque aux puces de St Ouen le dimanche en plus sécurisant. L’Ameyokochô (voilà pour le nom) offre des produits en tout genre allant des sacs aux chaussures en passant par les goudies dont raffolent les japonais. Au centre, un petit temple retrace bien la vie populaire et religieuse de la capitale.
Ueno est aussi connu pour son immense parc et son zoo qui accueille depuis peu deux
nouveaux pandas (le précédent est mort en 2008). Vous ne pouvez pas d’ailleurs ne pas savoir qu’il héberge deux pandas car les rues sont remplies de panneaux avec les dessins d’un panda, de photos, de nounours et même de gâteaux en forme du fameux ours. Nous ne sommes pas allés les voir car nous avons eu la chance de les approcher de près en Chine. Nous profitons donc du parc où il agréable de se promener surtout le long du grand lac. Nous découvrons aussi avec stupeur que la majorité des SDFs de la ville vivent ici sous des tentes fournis par Tokyo. Aucune ville au monde n’échappe à ce fléau malheureusement même si le Japon vient peut être plus en aide à ces laissés pour compte.
23/06/2011
Partagez cet article avec vos amis :