A la recherche des éléphants de mer
Après la déception d’hier, nous décidons de continuer à sortir des chemins battus et nous nous rendons dans la réserve de Punta Lombo. C’était sans compter sur la malchance, puisque un garde à l’entrée de la réserve nous indique que nous devons payer 25 pesos pour entrer et espérer peut-être voir des dauphins blancs. Inutile de dire qu’après l’arnaque d’hier nous faisons demi tour aussi sec et nous partons nous aventurer le long des plages de la petite route 1. Elle nous mène en haut d’une très jolie falaise où se dresse un phare. Nous sommes tellement loin de la ville que nous pourrions croire que nous sommes au bout du monde. Le silence ponctué par le cri des oiseaux, des guanacos et des chevaux des estancias viennent à peine troubler la nature. En nous approchant de la falaise, nous découvrons en contrebas (environ 30m) une colonie d’éléphants de mer. En plus de les voir, nous les entendons bien s’ébattant dans l’eau, jouant entre eux ou se prélassant au soleil.
Il est très rigolo de voir ces grosses bestioles se taquiner entre eux comme deux humains pourraient le faire et nous restons un
moment en nous amusant de leurs mimiques. En repartant vers Puerto Madryn, quittant définitivement la péninsule, nous traversons une série d’estancias croisant les moutons, les vaches, les chevaux et nous nous demandons comment ces gauchos arrivent à vivre loin de tout.
Cela aurait pu être une expérience rigolote de partager le temps d’un week-end ou d’une semaine leur vie et d’apprendre quelques ficelles mais nous arrivons à la fin de notre périple et il nous faut penser à notre retour vers Buenos Aires. En arrivant à l’hôtel, nous avons la surprise de découvrir que notre hôtesse a fermé l’hôtel et que ce soir nous serons que les deux seuls clients. Avouons le, la situation s’avère bizarre. Et elle devient plus bizarre lorsque vers 20h une vingtaine de personnes de sa famille débarque pour fêter Noël. Nous nous sentons exclus tout d’un coup mais cela ne va pas nous empêcher d’améliorer notre soirée quotidienne. Et puis c’est surtout l’occasion de découvrir leurs traditions.
Au menu barbecue et salades. Rigolo lorsque nous savons que chez nous le barbecue est proscrit l’hiver. Mais ce qui l’est encore plus c’est de voir que contrairement à la France, ici chacun amène un ingrédient et un plat différent et que la cuisine est faite tous ensembles avant de manger vers 23h, minuit. On devrait peut-être instaurer le même principe chez nous car la bonne ambiance et les fous rires sont garantis. Dans tous les cas, nous vous souhaitons un joyeux noël à tous.
24/12/2011
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