Mendoza, une ville verte
Mendoza sera notre dernière étape avant de retourner au Chili et de découvrir sa capitale. En descendant nous avons laissé derrière nous les températures caniculaires pour revenir à un temps sec et chaud mais acceptable. Il est ainsi agréable de flâner dans les rues de la cité d’autant que Mendoza est une ville verte. Des arbres et des places à répétition, voilà comment nous pourrions la décrire.
Entre deux avenues bordées de grands magasins de vêtements, de sport, de chaussures et tout ce qui fait une grande ville, nous tombons sur des artères piétonnes très mignonnes (et toujours bordées d’arbres) où restaurants, marchands de glaces et bien entendu café et bar à vin s’alignent sur les trottoirs. Des rues piétonnes mais également de très jolis parcs où nous prenons le temps de nous poser. Mendoza compte un nombre incroyable de petits squares dont 4 principaux. Tous sont affiliés à un thème rappelant le soleil et le bon vivre de l’Espagne, l’Italie, la Grèce… Ainsi les céramiques jaunes, bleues… de la place Espana et sa fontaine donnent envie de se poser tandis que la plaza italia avec ses statues greco-romaines nous invitent à entrer dans l’art et la culture méditerranéenne. Plus loin, la place de l’Indépendance rassemble l’artisanat et le savoir-faire local autour de petits cours d’eau.
Des coins d’ombre au milieu de la ville mais qui par sa douceur nous emmène loin de sa folie. Toutefois pour échapper à la
pollution et au bruit, il faut sortir du centre et se rendre au Parc Saint Martin. Immense, entouré de l’université, c’est un oasis vert gigantesque dans Mendoza. Ici, tout est regroupé comme une station balnéaire à ciel ouvert. Petits fleuves, piscines, espaces verts, jeux pour les enfants, randonnées le long du lac, île verdoyante, terrain de tennis… difficile de ne pas succomber et de ne pas y rester la journée. Seul bémol, aucun commerce n’est ouvert avant 17h et vous pouvez dire adieu aux glaces, rafraîchissements et autres gourmandises. Assez incroyable pour un parc de cette envergure mais nous sommes en Argentine, un pays qui ne travaille pas entre 13h et 17h30.
Ne reste plus alors qu’à se laisser bercer par le chant des oiseaux et des arbres et à se mettre à l’heure des argentins et donc à faire la sieste l’après-midi. Nous n’allons pas bouder notre plaisir et nous restons assis à contempler la nature et ses merveilles.
11/11/2011
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