21h de bus plus tard
Il y a des jours où nous devrions rester coucher ou profiter des merveilles de la nature, se promener… Hier et aujourd’hui en font partis. En arrivant au terminal de bus ce matin, nous souhaitions nous rendre à Tucuman pour visiter la vallée Del Tafi, reconnue pour ses panoramas mais aucun bus ne part avant la fin d’après-midi alors que nous n’avons que 4h de bus.
Nous changeons donc nos plans, partant pour San Juan, une petite bourgade proche du plus grand parc paléontologique du monde. Là, nous ne parlons plus de 4h mais de 18h de bus de nuit. Cela ne sera pas la première fois et nous réservons nos fauteuils pour la nuit assez chère. Une fois à bord, ce qui devait être un voyage plaisant, va tourner à la catastrophe. Peu aimable, le serveur nous prend pour des moins que rien, nous jetant pratiquement les plateaux repas à la figure. Pour la première fois, il n’y a pas de couverture alors que la température atteint à peine les 16 degrés. En cause, non pas la nuit mais une climatisation poussée à fond malgré nos demandes répétées pour la baisser ou l’éteindre. Inutile de dire que la nuit s’est avérée très courte et nous arrivons finalement à 15h le lendemain à San Juan, fatigués.
Là , la galère continue. Alors que nous cherchons un hôtel, nous sommes insultés à trois reprises et à notre grande surprise, nous
apprenons que toute la ville est prise d’assaut par une olympiade. Moralité aucun hôtel n’est disponible. Dépités, nous devons repartir au terminal terrestre pour avancer encore plus loin. Notre choix se porte alors sur Mendoza, à 3h de bus de San Juan. Au bout de 21h de bus dans des conditions périlleuses, nous arrivons enfin à destination et nous trouvons assez facilement un hôtel pour la nuit. Espérons que la cité nous portera chance.
09/11/2011
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