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De Samarcande la perle de l’orient à Boukhara

De Samarcande la perle de l’orient à Boukhara

Spectacle son et lumière à Samarcande

Hier soir, après le dîner en repassant par la place de Reghistan, nous avons eu la chance de pouvoir assister à un spectacle de son et lumière racontant l’histoire du pays. Si nous n’avons rien saisi aux paroles en Ouzbek, en revanche le lieu animé et illuminé vaut vraiment le détour et donne une autre dimension au site. Dans la nuit étoile, tout illuminé, il semble rayonner comme souhaitant rivaliser avec le ciel scintillant. C’est donc la tête pleine de légende que je me suis endormie avant d’attaquer ce matin la fin de la visite de Samarcande. Direction la nécropole de Chakhi Zinda connu pour ses mausolées datant du 11ème au 19eme siècle et surtout le mausolée de Kussam Ibn Abbas, cousin du prophète Mahomet. Ici les musulmans du monde entier se pressent en pèlerinage. Il faut dire que ce pèlerinage sur ce tombeau est considéré comme saint pour tous ceux qui n’ont pas les moyens de se rendre à la Mecque. Mais avant d’atteindre le mausolée, il faut gravir les 35 marches qui se cachent derrière une porte beaucoup plus modeste puisque dépourvu de couleurs. En haut des marches se dresse une rue de mausolée disposée à droite et à gauche, tous plus beaux les uns que les autres. On a l’impression que les propriétaires ont effectué un concours du plus beau mausolée en terme de couleurs. Ou est ce pour montrer leur amour à leurs femmes ou à leurs sœurs, je ne sais pas. Car ici, hormis le cousin du prophète Mahomet, ces tombes ne sont occupées que par des femmes. 

Coupole en or du mausolée de Timor

A l’intérieur, chaque mausolée est occupée par une ou deux tombes dont les murs et les plafonds sont ornés d’or et toujours de ces bleus intenses. A l’extérieur, sur les différentes façades, nous pouvons nous rendre compte des différentes techniques utilisées au fil des siècles avec la technique de céramique, de Marjorelle, de papier mâché peint… le tout restauré de manière minutieuse durant 35 ans jusqu’au début des années 1990. Avec cette rue de mausolée, on comprend la puissance exercée jusqu’au 19eme siècle par l’empire de Tamarlan puis par les différents empires qui se sont succédés y compris l’URSS. Est-ce pour montrer sa puissance, pour garder une trace de son passage, pour montrer son égoïsme et sa suprématie ? Personne n’a la réponse. Dans tous les cas, le lieu préservé renforce mon idée que le faste était un symbole de puissance comme un peu chez nous sous le roi Soleil. 

Au bout de cette rue de mausolée, se dresse le fameux mausolée du cousin du prophète Mohamet. Construit sur un ancien site zoogostique (la religion avant l’Islam), le tombeau en lui-même est tout petit mais ce qui est différent est que les murs ne sont pas bleus mais sont recouverts de rouge (symbole du sang et de la puissance). C’est la première fois depuis le début de notre séjour que nous voyons du rouge sur un monument. A l’intérieur, les fidèles prient en l’honneur du cousin du prophète alors qu’un Imam chante les versants du coran. N’étant pas croyante, je ne me sens pas très à l’aise et je préfère sortir. 

Nous nous dirigeons donc vers le reste de l’observatoire d’Oulougbeg, le plus grand astronome de son temps. Il a fait construire durant 30 ans un observatoire gigantesque pour étudier et observer le système solaire pour finalement ne l’utiliser que 3 ans. Néanmoins durant ses 3 ans, il a réussi à effectuer de nombreuses découvertes qui ont ensuite servi aux astronomes du monde entier dont Copernic.

La place de la mosquée bleue de nuit

Au final Samarcande reste une belle découverte sur les traces des conquérants du 15eme siècle. 

17/08/2025

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