
La pura vida du Costa Rica
Le Costa Rica est un vieux rêve. Je devais y partir en 2020 mais le confinement en a décidé autrement. 5 ans plus tard, il est enfin temps d’y aller. Après un départ assez chaotique puisque mon TGV a décidé de ne pas partir et que j’ai été obligée de changer de gare pour attraper un autre TGV et d’une panne de tapis à Roissy, me voici au Costa Rica. Après 12h de vol et 8h de décalage horaire, tout de même. Une bonne nuit à San José plus tard, direction pour ce premier jour d’aventure Pocosol appelé également la forêt éternel des enfants. J’ai choisi le Costa Rica car c’est un pays tourné vers l’écologie. Le gouvernement a fait le choix il y a déjà quelques années de tourner une partie de son économie à la sauvegarde de la forêt. Aujourd’hui 57 % du territoire est recouvert de la forêt primaire et secondaire. C’est cette nature, cette biodiversité que je suis venue chercher. Je pense que je suis vraiment amoureuse de cette forêt humide et de l’ambiance qui y règne, comme un retour au source, comme si on était rien.
Je vais donc passer 15j dans cette antre luxuriante et cela commence par le parc national de Tirimbina connu pour sa culture de cacao. Même si je connais pour avoir eu la chance d’aller cueillir puis fabriquer le cacao directement dans la forêt amazonienne en Équateur, c’est toujours un plaisir de voir cette toute petite fleur devenir une grosse cabosse qui donne ensuite la boisson de dieux comme disent les indigènes. Je prends surtout plaisir à redécouvrir les essences des arbres, les odeurs typiques de la forêt humide et surtout dénicher les animaux qui vivent à tous les niveaux (des minuscules fourmis sur terre aux singes hurleurs à 20 ou 30m de hauteur dans la canopée). Pour ce premier jour, j’ai surtout la chance de voir beaucoup d’oiseaux (en même temps le Costa Rica compte plus de 800 espèces d’oiseaux) dont les colibris et 4 toucans aux couleurs chatoyantes. Et chance inouïe, un paresseux nous attend sur un arbre au détour d’un virage. Il est tout simplement fascinant en se déplaçant avec une lenteur inédite et je me prends à l’observer avec l’impression que le temps s’est arrêté. Dans tous les cas, ici le temps est complètement différent et la vie s’effectue au rythme de la nature et des animaux qui peuplent la forêt.
Ce soir, en me posant au refuge de Pocosol, la forêt éternelle des enfants, je savoure le coucher de soleil sur la jungle à perte de vue avant d’être bercée par les sons de la forêt. On verra ce que demain me réserve.
20/04/2025
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