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Se laisser porter au fil de la forêt

Se laisser porter au fil de la forêt

Nous continuons à remonter le fleuve une partie de la nuit jusqu’au point le plus haut, Muara Pahu. Et comme la veille, nous rencontrons beaucoup de barges avec du charbon mais le paysage sa fait beaucoup plus sauvage et les villages plus disparates. A minuit, nous sommes arrivées et je peux profiter d’une nuit plus calme sans le bruit du moteur incessant et bruyant. Ce matin, avant de redescendre la rivière dans l’autre sens, nous partons à bord d’un petit canoë pour le village Dayak. En fait de village, il n’a rien de plus extraordinaire que ceux traversés hier et nous voyons la même vie quotidienne si ce n’est peut être le séchage du poisson au soleil. Il faut quand même dire que dans ces villages sur pilotis, vous avez une petit route en bois qui traverse tout le village avec au moins un pont également en bois pour aller d’une rive à l’autre. Amusant surtout qu’ils prennent des scooters alors qu’il y a un ou 2 kilomètres en tout et pourtout. Vous me direz c’est plus pratique quand on est chargé. 

Un lézard géant

L’intérêt de la balade réside surtout dans la découverte de la nature. Nous traversons la forêt et nous pouvons nous familiariser avec les essences d’arbre typique de la forêt tropicale humide. Moi j’adore toutes ses lianes qui pendent, des racines sinueuses et les quelques arbres qui ne sont pas verts mais aux feuilles rouges vifs. Et surtout j’apprécie ce calme tout juste perturber par le ronronnement du canoë et le chant des oiseaux. Des oiseaux justement, nous avons la chance d’en voir beaucoup allant du Martin pêcheur avec ses couleurs chatoyantes à l’aigle en passant par le Hornbill, oiseau rigolo avec une bosse au dessus du bec (bon par contre pour les prendre en photo, on repassera). 

Un singe dans les arbres le long du fleuve

On a la chance aussi de pouvoir voir des signes et notamment des gibons, espèce en voie de disparition comme pour les singes basiques et des lézards de Bornéo. Je peux vous dire que ce sont des sacrés bêtes et que je n’aimerai pas me retrouver nez à nez avec eux. Une belle sortie en immersion dans la forêt et qui laisse présager de belles marches d’ici 4 jours. En attendant il est temps de reprendre notre bateau et de se laisser porter au fil de l’eau jusque Samarinda que nous devrions atteindre demain matin. 

15/08/2024

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