Journée d’acclimatation
Ce matin, nous repartons pour une nouvelle montée qui va nous mener à 4600m pour redescendre à 3900. C’est un peu la journée test pour l’altitude et notamment le mal de l’altitude. Et de mon côté ce n’est pas fameux j’ai eu mal à la tête toute la nuit et j’ai des nausées ce matin. Autant vous dire que je ne pars pas vraiment sereine pour cette nouvelle journée.
La montée sur 6km se fait de manière très progressive et à un rythme très très lent donné par notre guide. Le mal de tête passe l’espace de 1h le temps du Doliprane puis revient plus tenace. A 4600m, mon oxymetrie est sans surprise très bas avec pourtant un rythme cardiaque assez bon. Le guide me dit que je le fais quand même assez tôt le mal des montagnes mais que je peu encore m’adapter à 3j du sommet. Je l’espère car physiquement j’ai déjà fait des choses beaucoup plus difficile physiquement et le chemin est juste magnifique. Ce matin, nous changeons de paysage pratiquement tous les 2km. D’abord très nature, il se fait plus minéral et pour la première fois on se rend compte que nous évoluons sur un ancien volcan. Le soleil nous fait d’ailleurs l’honneur de nous accompagner jusqu’au sommet de la journée avec une vue juste magique sur le Kilimandjaro et ces neiges éternels. Il semble si proche et si inaccessible à la fois.
Le déjeuner du midi est salvatrice mais le temps de faire la pause et les nuages ont envahi la montagne. Nous entamons la descente sous l’orage de grêle qui va nous accompagner pratiquement jusqu’au camps du soir. On commence à avoir l’habitude d’enfiler le poncho et au fur et à mesure des jours, on devient des vrais pros. Pantalon de pluie, veste de pluie, guêtre et poncho deviennent nos amis. Le plus embêtant est de réussir à faire sécher les chaussures.
En plus la descente est loin d’être évident techniquement surtout quand l’eau ruisselle pour devenir de vrais cours d’eau. Le soleil finit pas remontrer son bout du nez sur le denier kilomètre nous offrant une superbe vue sur le kili et surtout une allée de sèneçons typique d’Afrique donnant un côté un peu mystérieux à l’arrivée. En revanche, le camps donne moins envie. Nous avons retrouver tous les chemins qui mènent au Kilimandjaro et les tentes s’entassent. C’est là que l’on voit que le Kilimandjaro est très prisé et que nous risquons de faire la queue juste pour 5 minutes au sommet. Il faut dire que 50 000 personnes le tentent tous les ans.
27/02/2024
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