La Colombie, un pays méconnu
Lorsque j’ai choisi la Colombie comme voyage, j’avoue ne pas trop savoir à quoi m’attendre. Pour beaucoup, la Colombie reste un pays où la guérilla est très présente, un pays marqué par les violences et la drogue. Tout le monde a en tête l’image d’Ingrid Betancourt. Je m’attendais à un pays où la jungle est omniprésente. Alors oui la Colombie a connu une période de violence importante où la drogue régnait en maître et où vous pouviez vous faire tuer pour un rien. Oui encore aujourd’hui, en tant que touriste, il n’est pas conseillé de se promener seule dans certains quartiers et de nuit. Mais j’ai envie de vous dire qu’en France aussi, certaines rues ne sont pas très fréquentables.
En réalité j’ai découvert un pays avec mille facettes et j’ai loin d’avoir pu tout découvrir. Côté culture, on ressent l’âme de l’Amérique du Sud dès l’arrivée à Bogota avec les petites échoppes, la musique entraînante, les rues. L’Amérique du Sud avec un supplément de la chaleur des Caraïbes. Ici c’est la salsa et les rythmes entraînants de Cuba et autre qui envahissent la rue. Dans les villes, le soir les colombiens aiment visiblement se retrouver et faire la fête et puis vous avez toutes ses fresques, ce street art coloré dans les rues que j’adore. Je trouve qu’ils égaient la ville et leur donne un supplément d’âme et même sans les graffs, les maisons colorées sont toujours très sympas.
Peut-être que cette culture positive et entraînante est une façon de sortir des décennies de violence. Je ne sais pas. Et même si on ressent que le peuple est rude comme marqué, les sourires ne sont jamais loin et les Colombiens partagent avec plaisir leur quotidien.
Côté nature, la Colombie est loin d’être couverte de jungle. Vous avez tout, la jungle amazonienne (où je ne suis pas allée), la côte de caraïbe avec ses plages et notamment ceux très connus du parc Tayronas, les mangroves, la végétation humide et luxuriante notamment celle de la cité perdue (avec un inconvénient rien de ne sèche) et les hautes montagnes des Andes et ses paysages tellement typiques. Un petit joyau méconnu en réalité.
Vous l’avez compris j’ai beaucoup aimé cette diversité et la population. En revanche, j’ai beaucoup moins aimé les Kogis ou je n’ai pas rencontré les bonnes personnes. Très peu souriant, c’est très compliqué d’avoir des interactions avec eux et ils ne vous répondent pas lorsque vous tentez de leur faire la conversation. Mais peut être est ce parce qu’ils nous considèrent comme ceux qui détruisons la terre (et ils n’ont pas tord). Je trouve aussi que je n’ai pas réussi à suffisamment marcher. Je pensais vraiment randonner plus mais mise à part le parc Tayronas et le trek de la cité perdue, au final les transports et les visites ne permettent pas de faire de longue randonnée. Et dernier point, je dois revoir ma logistique pour les prochains treks en milieu très humide. Remettre des vêtements et des chaussures mouillés de pluie et de transpiration tous les jours car rien ne sèche n’est vraiment pas agréable et le pire ce n’est pas qu’ils sont mouillés mais qu’ils sentent la transpiration et qu’ils puent. Il faudrait un pantalon, un t-shirt et des sous vêtements sec et propre tous les jours.
L’essentiel est tout de même de garder un souvenir magique de ce pays qui mérite d’être plus connu et de ne pas être cantonné à son passé mouvementé.
29/07/2023
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