Dans la montagne d’Ambre, à la recherche des lémuriens
Après les baobabs, nous partons à la recherche d’un autre symbole incontournable de Madagascar, les lémuriens. Direction donc la montagne d’Ambre, à quelques kilomètres de Joffreville et du couvent où nous avons passé une nuit reposante et apaisée. Au petit matin, une surprise nous attend. Il pleut. Pas top pour voir des lémuriens car en général, ils n’aiment pas trop la pluie et préfèrent se cacher dans les arbres. Nous tentons tout de même notre chance, en sachant que nous pourrons aussi découvrir d’autres espèces et en apprendre plus sur la flore. Dès les premiers pas dans le parc, nous tombons sur une espèce de caméléon à tête plate (uroplatus) très intéressante et surtout qui se marie parfaitement avec le paysage. Heureusement que le guide a l’oeil. Plus loin, de jolies papillons nous tournent autour un moment avant de laisser la place à d’autres caméléons dont l’espèce la plus petite de la planète qui mesure à peine 3 cm. Mon appareil photo n’arrive même pas à faire l’appoint tellement il est minuscule. Finalement, nous allons avoir la chance de tomber sur une première espèce de lémuriens (un maki brun couronné). La petite famille nichée à deux pas du chemin dans le arbres ne semblent pas effrayer par notre présence et ils mangent paisiblement. C’est vraiment rigolo de voir leur bouille trop mignonne sauter d’une branche à l’autre. Un peu plus loin, un seul lémurien, d’une autre espèce nous regarde d’un air triste. Les lémuriens vivent toujours en famille. A se demander si celui-ci n’a pas perdu son chemin.
Mais outre, les lémuriens, le parc regorge de trésors au niveau de la flore. Nous apprenons très vite
que que chaque peuple venu s’installer à Madagascar à ramener dans ses bagages, une espèce d’arbre. Entre l’eucalyptus d’Australie, une espèce du Chili, une autre d’Afrique, finalement, il n’y a pas vraiment d’arbres propres à Madagascar hormis les fameux Baobabs. Pour terminer la balade, deux cascades assez jolies mais assez petites guident nos pas jusque la sortie et le 4X4. Direction les Tsingys rouge, une autre curiosité du pays. Il nous faudra tout de même 3h sur une piste plus que cabosser pour rejoindre l’entrée du parc où nous allons planter notre tente pour la nuit.
03/05/2018
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