Premier pas sur les traces des baobabs et des caméléons.
Il est enfin temps de chausser ses chaussures de marche pour partir à la rencontre des caméléons endémiques de Madagascar et des fameux baobabs. Direction donc la montagne des Français connue pour ses paysages magnifiques sur la baie de Diego. Dès notre arrivée, un premier baobab majestueux nous attend ainsi qu’un autre spécimen plutôt rigolo, l’arbre pachi Pocium (ou arbre pattes d’éléphants). Il ressemble vraiment à des pattes d’éléphants avec ses piquants sur le tronc et ses branches peu touffues sur le haut.
Des baobabs, nous allons en rencontrer tout au long de la journée jusqu’à tomber sur le plus gros
baobab de Diego le soir. Les baobabs vont donc un peu baliser notre chemin dans une végétation bien luxuriante sur le chemin de la montagne des français. Montant progressivement et pas très techniques, le chemin nous mène jusqu’à l’ancien fort tenu par les Français. Il faut dire que pour accéder à Diego par l’océan, il n’existe qu’une seule entrée. Cette entrée était, vous l’imaginez, surveiller étroitement par les militaires depuis un petit promontoire situé sur la montagne éponyme. Aujourd’hui, le fort a disparu. Tout au plus il reste quelques pans de murs mais le promontoire nous offre une vue à 360 degrés sur la baie. ET c’est magique. Les couleurs de la jungle, le bleu profond et très clair de l’océan indien, les montagnes un peu plus loin offrent un panorama exceptionnel. De quoi nous donner de l’énergie pour la suite. La suite, c’est les trois baies de Diego à pieds, justement. Mais avant, nous nous posons sur une petite plage d’un village de pêcheur, dans une petite gargotte ne payant pas de mines mais qui va offrir des langoustes divines. Je ne me souviens pas avoir mangé des langoustes et je peux dire que je vais faire bonne chère devant la plage de sable blanc et l’eau turquoise de l’océan. Une petite sieste plus tard, nous reprenons notre marche le long de la plage de sable blanc pour longer les 3 baies formant Diego. Et contre toute attente, les 3 baies s’avèrent complètement différentes. La première, la baie des
dunes, s’avère paradisiaque avec son sable blanc, ses cocotiers et ses barques de pêcheurs colorées. La deuxième, la baie des pigeons arborent des rochers noirs comme des cheminées qui expulsent les vagues. Quant à la troisième, celles de Sakalava, les dunes font barrages à l’eau. Un autre style mais nous nous y attardons guère car le vent violent chasse le sable et en deux minutes, nous sommes couverts de sable en avançant péniblement contre le vent. Au loin, les kites surfers s’en donnent à coeur joie et je comprends pourquoi. En récompense de nos 11km, un baobab géant nous attend non loin de la piste. Comment un arbre peut être aussi immense, je me le demande. La nuit m’apportera peut-être une réponse.
30/04/2018
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